Weber, entre rêves et cauchemars.
Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.
2059 5242 Partages
Charles Weber, jeune joueur de 20 ans issu de la région du Florival en Alsace, vivait jusqu'à présent un véritable rêve éveillé.
En effet, celui qui en début de saison dernière avait été écarté du groupe A de son équipe actuelle (Sélection Florival AGIIR), puis très vite réintégré en raison de ses performances avec l'équipe réserve et avec l'appuie de son président Bernard Genghini, enchaînait les bons matchs sur son côté droit, et malgré son jeune âge a su s'imposer comme un pilier de son équipe. Apprécié de ses camarades, et très appliqué dans ce qu'il faisait, le jeune alsacien a très vite attiré les convoitises des plus grosses écuries locales comme le FC Mulhouse, le SR Colmar, le FC Saint-Louis Neuweg ou encore l'ASC Biesheim.
Mais, lui ne voulait pas s'arrêter là, dès lors que son agent , Monsieur Emerick Verthongen, fût contacté ,en janvier, par le San Antonio FC, club professionnel évoluant en United Soccer League, Charles Weber sauta dans le premier avion afin de se donner une chance de réaliser son rêve ; "C'était une opportunité pour moi d'aller là-bas [...] Je voulais mettre toutes les chances de mon côté." Celui qui avait déjà fait des essaies avec l'Impact de Montréal en Major League Soccer, est revenu sur son aventure au Canada pour cet entretien : "Ce fût une expérience très enrichissante pour moi de pouvoir effectuer des test là-bas, quand le club m'a contacté par l'intermédiaire de mon agent, j'étais très excité de pouvoir y aller, et j'appréhendais vraiment de savoir comment ça allait se dérouler. Une fois sur place, j'ai appris que j'étais en essais avec deux autres joueurs, un jouait à l'AS Monaco et l'autre au RSC Anderlecht (Belgique). [...] Le niveau n'était pas impressionnant du tout, ayant joué plusieurs années au FC Mulhouse, j'avais pu jouer contre beaucoup de centre de formation de Ligue 1, et comparé à l'académie de l'Impact (de Montréal NDLR.) le niveau était vraiment pas, ce à quoi je m'attendais. C'était donc plus que bénéfique pour nous." Malheureusement, en raison d'un trop grand nombre de joueur extra-communautaire, Charles Weber et ses deux autres camarades en essai, non pas été retenu.
C'est après un nouvel essai non concluant avec le FC Metz, puis avec le San Antonio FC, que Charles Weber commençait sa descente aux enfers. "C'était très difficile mentalement après mon voyage à San Antonio [...] J'ai même pensé à arrêter le football, dégouté de ce qui s'était passé là-bas." En effet, le jeune talent nous raconte qu'une fois sur place, il apprend avec surprise que ce qui devait être 2 semaines de test, s'avèrent être des essais ouverts, avec 250 autres joueurs ! Charles Weber ne se décourageant pas, enchainait buts et passes décisives. Celui qui a évolué arrière-droit, et a su grappillé quelques minutes de jeu en temps que milieu récupérateur, durant la saison, s'est présenté à San Antonio comme un milieu de terrain offensif, bénéfique pour lui apparemment, puisqu'il était retenu pour s'entrainer avec le groupe professionnel pour sa dernière semaine d'essai, "Cette semaine était vraiment déterminante, je savais que je devais tout donner, dix fois plus que durant la première semaine".
A la fin de la semaine, convaincu de ses performances, Charles Weber eu un entretient avec Darren Powell, "coach" de l'équipe première du SAFC : "Il m'a emmené dans son bureau à la fin de la semaine et m'a dit qu'il se laissait une semaine de réflexion avec le staff pour savoir si ils allaient me signer ou pas, que j'étais un bon joueur et que mon profil l’intéressait. C'est par la suite qu'il m'a demandé de rentrer en France pendant cette semaine, et que si la réponse était favorable, que le club me ferait revenir pour signer mon contrat. J'ai, durant toute la semaine, échangé des mails avec lui, dans lesquels il me demandait de pas jouer avec mon club, afin d'éviter une éventuelle blessure. Au bout de une semaine il m'écrit en me disant que la réponse était négative, et qu'il avait signé un autre joueur qui était déjà professionnel et qui pourrait lui apporter son expérience. C'était très dure à encaisser, quand on vous place dans les priorités du coach, qu'on vous dit que c'est en bonne voie, et qu'on vous demande de commencer à chercher un appartement, on s'y voit déjà, on pense déjà que ce sera bon, mais au final non."
Après cette aventure, le jeune joueur, retourna en France, retrouver son quotidien avec la sélection du Florival, "Je ne me suis pas entrainé pendant 3 semaines, j'étais dégouté, je prétextais avoir une blessure pour ne pas jouer les matchs, j'étais vraiment au bout".
Charles a pu compté sur sa famille, ses amis et en particulier Manuel Ramos, coach de l'équipe réserve pour remonter la pente "Manu (Manuel Ramos NDLR) m'a vraiment beaucoup apporté durant cette période, même si j'avais pris l'habitude de jouer avec l'équipe première, je n'avais pas autant d'affinité avec le coach A, qu'avec Manu." Charles Weber commença donc par reprendre avec l'équipe réserve, mais épanouit et de nouveau performant il rejoignit rapidement l'équipe première.
Mais c'est à ce moment la, que tout à nouveau basculé, alors qu'il reprenait goût au football, faisait de bons matchs avec son équipe, le jeune alsacien, fut touché par une blessure. Une pubalgie, la blessure la plus redouté des joueurs de ballons ronds. Résultat, saison fini fin mars, des séances de kinésithérapie intensive pour soigner sa blessure, celui qui aurait dû reprendre l'entrainement avec le groupe le 25 juillet dernier, a dû repousser l'échéance de trois semaines avant de pouvoir retaper le ballon.
On ne souhaite désormais plus que du bonheur à Charles Weber qui a jusqu'à présent une carrière pleine de rebondissements et de désillusionnons. En espérant le voir réaliser son rêve d’enfant et rendre tout ses proches fier de lui. Après nous avoir avoué que plusieurs clubs de la région l'avait contacté pour le relancer, il a déclaré vouloir rester dans le club de sa ville pour retrouver la forme et pourquoi, si il le peut, viser plus haut la saison prochaine. En tout cas, c'est tout ce qu'on lui souhaite !
Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.