Anderson Da Silva, le candidat qui monte
Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.
2059 20071 Partages
On ne l'attendait pas, et pourtant... Alors que la quasi-totalité des analystes prédisaient, il y a quelques semaines à peine, que le second tour de l'élection présidentielle de 2017 opposerait le candidat issu du parti Les Républicains à Marine Le Pen, les cartes semblent aujourd'hui rebattues. En cause: Anderson Da Silva, 19 ans, candidat surprise de l'élection présidentielle, semble en mesure de remporter l'investiture suprême. Encore inconnu du grand public il y a peu, cet immigré brésilien, proche du milieu associatif lycéen, récolte aujourd'hui les fruits d'une entrée en campagne fracassante. "Il est frais, il apporte des idées neuves, il bouscule l'ordre établi. Surtout, il n'a pas peur de dire ce qu'il pense, et il pense bien! En plus, lui en soirée mais ah la laaaaa" clame Thomas, l'un des nombreux supporters de Da Silva venu assister à son meeting.
L'ascension rapide de Da Silva est en effet essentiellement du à des propositions fracassantes: retrait de la loi Hadopi, dépénalisation du vol dans les centres commerciaux, port obligatoire de chaussettes-ballerines... Surtout, le point essentiel de son programme est le rétablissement d'un Empire français. "La volonté de Da Silva, la pierre angulaire de son programme, c'est le rétablissement d'un grand Empire, avec à sa tête un grand empereur, lui même, dans la plus pure tradition napoléonienne. L'objectif de cela, c'est bien sûr le rétablissement d'une grande France dont tous les citoyens pourraient être fiers." clame Estelle Fargues, sa richissime et extrémiste directrice de campagne.
Mais le programme n'est pas le seul responsable de cette montée en puissance rapide dans la course à l'Elysée. Depuis son entrée en campagne, Da Silva fait en effet régulièrement la une des médias. Ses déclarations controversées, comme celles sur la visite de l'aquarium qui n'est "pas dans le programme" ou sur "tout ce qu'il a fait pour toi", l'ont rapidement fait connaitre aux yeux du grand public, et ses positions tranchées sur la question d'un grand moment smoothie ou sur celle de l'exploitation des petits frères n'ont pas tardé à lui amener de nombreux soutiens. Aujourd'hui crédité de 88 des intentions de votes, Da Silva a rallié à lui un certain nombre de personnalités politiques de premier plan aux sensibilités diverses, tel que Jean Christophe Cambadélis, Jean-Frédéric Poisson ou encore Fabrice Hourquebie.
Cette popularité record n'empêche cependant pas ses opposants de se faire entendre. Ceux-ci mettent en avant son passé trouble à la tête de la FMDL, l'association de maison des lycéens. "Il a détourné énormément d'argent des caisses de la FMDL pour payer des repas au Milk à ses collaborateurs" accuse Tristan Lawless, chef de file de l'opposition à Da Silva. "C'est un corrompu qui a bénéficié de sa position pour se faire rincer à l’œil tout en étant protégé par Alain Rousset [le président de la région Nouvelle-Aquitaine, ndlr]. Il est intolérable qu'il ose se présenter devant les français."
Ces contestations n'endiguent pourtant pas l'avancée de Da Silva dans les sondages, qui continue jours après jours de progresser. Si certains voient en ces scores incroyables la corruption des instituts de sondages, qui sont soupçonnés eux aussi d'avoir profité des supposés détournements de fonds de la FMDL, la plupart des analystes politiques s'accordent à le voir remporter largement le scrutin le 6 mai prochain. Pour l'instant, Da Silva continue sa campagne, avec la confiance et l'insolence de celui qui se voit déjà à la place du président sortant.
A. Bouteflika
Vous êtes sur un site satirique. Ne le prenez pas sérieusement. C'est une blague.